Pensez à informer tous les organismes avec lesquels vous êtes liés (organismes sociaux, fiscaux, de santé...) du changement de votre situation familiale.
Bailleur : prévenez votre bailleur du changement de statut familial.
Banque : clôturez les comptes joints, modifiez les titulaires des comptes et livrets, révoquez les procurations.
Caf : déclarez votre nouvelle situation, il y aura des implications sur vos allocations, aides au logement...
CPAM : chacun des parents peut disposer d'un carnet de santé et peut inscrire son ou ses enfants de moins de16 ans sur sa propre carte vitale.
Divers créanciers (fournisseurs d'énergie, d'eau, fournisseurs de téléphonie, organismes de crédits) : pensez à leur transmettre vos nouvelles coordonnées bancaires, vos nom et adresse le cas échéant.
Employeur : prévenez celui-ci de vos différents changements (adresse, compte bancaire, nom...)
Etablissements scolaires : demandez un exemplaire des bulletins de notes et livrets scolaires de vos enfants.
Impôts : pensez à déclarer la pension alimentaire comme revenu lorsque vous la percevez ou au titre des déductions lorsque vous la versez, si l'enfant ne vous est pas rattaché fiscalement. Renseignez-vous pour la déclaration de la prestation compensatoire auprès de votre centre des impôts.
Mairie : vous pouvez obtenir un duplicata du livret de famille ainsi que la mention du divorce sur ce dernier. Pour l'épouse, pensez à faire refaire vos papiers d'identité.
Mutuelles et assurances : modifiez les titulaires et bénéficiaires des contrats.
Préfecture : pensez aux autorisations de sortie du territoire, aux passeports, aux cartes grises des véhicules...
En cas de difficulté, il convient de prendre contact avec votre avocat. Sachez que s'il y a urgence, il existe des procédures particulières permettant d'obtenir une décision rapidement.
- La pension alimentaire
Si elle n'est pas versée en totalité ou si elle est versée en retard, il est possible d'en obtenir le versement en vous adressant à un huissier de justice ou à la Caisse d'Allocations Familiales. Sous certaines conditions la CAF peut verser l'allocation de soutien familial (il est conseillé de contacter votre CAF).
Le non-versement de la pension alimentaire constitue un délit. Il est alors possible de porter plainte auprès du commissariat de police ou de la gendarmerie.
- Les enfants
Ne pas remettre les enfants à celui qui a la résidence habituelle ou qui bénéficie d'un droit de visite et d'hébergement par décision judiciaire constitue un délit.
- Non-respect de autres mesures
En cas de non-respect d'une obligation décidée par le juge, il convient de consulter un avocat ou un huissier de justice.
L'épouse reprend son nom de naissance. Elle pourra conserver le nom marital sur autorisation du JAF (lors du jugement de divorce), soit si l'époux a donné son accord, soit si elle justifie d'un intérêt légitime (la durée du mariage, le fait que les enfants vivent avec elle, le fait qu'elle soit connue professionnelllement sous ce nom).
Les enfants conservent leur nom patronymique, c'est-à-dire le nom inscrit sur leur acte de naissance.
Dans le divorce par consentement mutuel, les époux doivent présenter au juge une convention qui règle le partage de tous leurs biens et de toutes leurs dettes. Dans les autres cas de divorce, les époux peuvent s'entendre en cours de procédure sur le partage, sinon celui-ci interviendra après le prononcé du divorce.
Il est conseillé de ressaisir rapidement la Commission de surendettemnt aux fins d'un ré-examen individuel de votre situation.
En l'absence de contrat de mariage, toutes les économies réalisées pendant le mariage sont communes. Le titulaire du compte bancaire n'a pas la propriété exclusive des sommes déposées.
Chacun des époux peut disposer du véhicule s'il est commun. A défaut d'accord, le JAF décide. La carte grise n'est pas un titre de propriété.
Pour l'impôt sur le revenu, il est conseillé de contacter votre centre des impôts qui pourra vous renseigner utilement en fonction de votre situation personnelle.
Jusqu'à l'ordonnance de non conciliation, les époux assurent le paiement de la taxe d'habitation. Après l'ONC, celui qui a le bénéfice et la jouissance du logement assure le paiement de cet impôt.
L'impôt foncier incombe à l'époux propriétaire sous réserve de la décision du JAF.
Jusqu'à l'ordonnance de non-conciliation, les époux assurent en principe ensemble le paiement de ces dépenses. La répartition est ensuite fixée par le JAF.
Oui, chacun peut demander à bénéficier d'une aide au logement. Le calcul des aides au logement est effectué en fonction de la situation personnelle de chacun (ressources, montant du loyer hors charges ou du remboursement d'emprunt, composition familiale et zone géographique).
L'époux qui reste au domicile conjugal peut demander une aide au logement s'il paie le crédit immobilier, les loyers. Sa demande sera examinée au regard de sa situation personnelle (ressources, montant du loyer hors charges ou du remboursement d'emprunt, composition familiale et zone géographique).
Le domicile conjugal est protégé quel que soit le régime matrimonial. L'accord des époux est indispensable pour envisager la vente du domicile conjugal, même s'il n'appartient qu'à l'un des deux époux.
En principe, en l'absence de contrat de mariage, tout bien acheté pendant le mariage entre dans la communauté des biens et appartient aux deux époux. Le divorce entraîne la liquidation et le partage des biens communs.
Les époux restent en principe solidaires du paiement des loyers jusqu'à la date d'inscription du jugement de divorce sur les registres de l'état civil.
Cela signifie que le propriétaire du logement peut demander à l'époux qui quitte le domicile conjugal le paiment des loyers jusqu'à cette date.
Les époux restent co-titulaires du bail servant exclusivement à leur habitation jusqu'à la transcription du divorce en marge des registres de l'état civil.
Le droit au bail du domicile conjugal est réputé appartenir aux deux époux même si le bail a été conclu avant le mariage par un seul des époux.
Celui qui quitte le domicile conjugal ne peut pas résilier seul le bail. Le conjoint qui reste dans les lieux ne peut pas être expulsé même si l'autre époux a donné congé au propriétaire.
Si aucun des époux ne souhaite rester dans les lieux, ils doivent ensemble résilier le bail.
En tout état de cause, il est fortement conseillé d'informer l'assureur par lettre recommandée avec accusé de réception du changement du titulaire du contrat d'assurance habitation.
A défaut d'accord amiable entre les époux, le JAF attribue par ordonnance de non-conciliation, la jouissance du logement familial à l'un ou l'autre des époux (que le logement soit une location ou qu'il appartienne aux deux époux ou à l'un d'eux).
Cette jouissance peut être attribuée soit à titre gratuit, soit à titre onéreux. Dans ce dernier cas, le paiement d'une indemnité d'occupation se règle au moment de la liquidation du régime matrimonial.
Non, jusqu'à l'attribution par le JAF de la jouissance du domicile conjugal à l'un ou l'autre des époux, chacun peut y résider, même s'il n'appartient qu'à l'un d'entre eux.
Non, sauf autorisation du JAF ou accord de votre conjoint(e) qui sera de préférence établi par écrit.
- avant toute procédure de divorce ou de séparation de corps :
Chaque époux doit contribuer aux dépenses de la vie courante du couple en fonction de ses capacités financières. En cas de désaccord, la contribution de chaque époux est fixée par le JAF.
- pendant la procédure :
Le devoir de secours est maintenu. Il peut prendre la forme d'une pension alimentaire fixée par le JAF, en fonction des ressources de chacun des époux.
- après le prononcé du divorce :
En principe, il n'existe alors plus d'obligation financière entre les époux. Cependant, au moment du prononcé du divorce, le JAF peut condamner l'un ou l'aure à payer une prestation compensatoire destinée à compenser la disparité de situation des époux.
- après le prononcé de la séparation de corps :
Le devoir de secours est maintenu. Il peut prendre la forme d'une pension alimentaire fixée par le JAF, en fonction des ressources de chacun des époux.
Les obligations du mariage prennent fin au prononcé du divorce.
Le prononcé de la séparation de corps ne met pas fin aux obligations du mariage mais il met fin à la commnunauté de vie. Les époux ne sont plus tenus ni de cohabiter, ni de contribuer aux dépenses de la vie cournate du couple.
Les époux doivent cohabiter, ils se doivent secours et assistance, fidélité, respect.
- En cas d'urgence, il existe des procédures spécifiques pour obtenir une décision rapidement lorsque le juge estime que la situation présente un caractère d'urgence. Ces procédures nécessitent l'intervention d'un avocat.
- En cas de violence, il exite des procédures spécifiques pour obtenir le départ du/de la conjoint(e) violent(e) lorsque la violence est démontrée (certificats médicaux, dépôt de plainte, condamnation pénale). L'intervention d'un avocat est nécessaire.
Il existe des associations d'aide aux victimes de violences conjugales.
Le Tribunal de Grande Instance compétent est celui de résidence des enfants à charge, et à défaut, celui du domicile du défendeur.
Après le dépôt de la requête, les déménagements sont sans conséquence sur la compétence du tribunal.
Ce temps est variable selon le type de procédure et selon qu'il y ait ou non accord des parties sur les mesures à prendre.
Oui, en cas de patrimoine immobilier commun ou en cas de désaccord sur le partage des biens et des dettes.
- Si vous êtes le demandeur, vous devez être obligatoirement représenté par un avocat. Lui seul est habilité à présenter la demande de séparation de corps ou de divorce.
- Si vous êtes le défendeur, l'assistance d'un avocat n'est pas obligatoire. Cependant, après l'ordonnance de non conciliation, si vous n'êtes pas représenté par un avocat, vous ne pourrez pas faire valoir vos arguments ou présenter vos demandes.
- Dans le cadre d'un divorce par consentement mutuel, un seul avocat peut assister les deux conjoints.
Non, le divorce sera prononcé par le JAF, lorsqu'il est demandé et si le couple vit séparé depuis plus de deux anx au moment de l'assignation en divorce.
La séparation de corps prend fin en cas de décès d'un des époux, de reprise de la vie commnue ou de conversion en divorce.
Pour obtenir cette conversion, il est nécessaire de ressaisir le JAF.
Non, la procédure est identique.
Le divorce met fin au mariage et à toutes ses obligations (secours, assistance et fidélité).
La séparation de corps met uniquement fin à l'obligation de cohabitation et entraîne la séparation des partrimoines.
Vous ne pouvez vous remarier qu'après un divorce.
Le JAF prend en considération les ressources de chaque parent ainsi que les besoins de l'enfant.
Oui, toujours en cas d'éléments nouveaux et justifiés. Il faut dans ce cas saisir le juge.
Oui, même en cas de résidence alternée, une pension alimentaire peut être due selon la situation financière respective des parents.
Oui, la pension alimentaire est due 12 mois sur 12, tout au long de l'année.
La pension alimentaire est versée au parent chez qui l'enfant réside.
Elle peut être versée à l'enfant majeur directement à condition que cela soit demandé au JAF ou en cas d'accord des deux parents, accord qui sera de préference établi par écrit.
La pension alimentaire se substitue à l'obligation d'entretien normalement assurée en tant que parent. Elle est fixée par le JAF dans l'ordonnance de non conciliation, à titre provisoire, puis ré-examinée dans le cadre du jugement de divorce.
Elle est due pour un enfant même majeur, qui ne peut encore subvenir à ses besoins (étudiant, en recherche d'emploi...).
Il s'agit de la fixation de la résidence de l'enfant au domicile de l'un et l'autre parents selon une périodicité à définir, généralement une semaine chez l'un, une semaine chez l'autre.
Oui, chaque parent conserve ses droits et devoirs sauf décision contraire du JAF. Le parent qui exerce son droit de visite et d'hébergement doit subvenir aux besoins de l'enfant (nourriture, changes, jeux, entretien des vêtements...).
Chaque parent a le droit de prendre des nouvelles de son enfant quand ce dernier est chez l'autre parent.
Les parents doivent se transmettre mutuellement les documents relatifs à l'enfant (carnet de santé, papiers d'identité, carnet de liaison scolaire...).
Le JAF décide, en tenant compte de l'intérêt de l'enfant et de l'accord éventuel des parents. Cette décision interviendra lors de l'audience de conciliation.
Non, sauf autorisation du Juge aux Affaires Familiales (JAF) , et en fonction des circonstances ou avec l'accord de votre conjoint(e) qui sera de préférence écrit.
Les enfants mineurs capables de discernement peuvent être entendus par le JAF et doivent d'ailleurs être informés de cette possibilité.
Ils peuvent être assistés par un avocat s'ils le souhaitent ou si le JAF le décide.
Note : en cas de divorce des parents, le juge peut ainsi tenir compte des sentiments exprimés par l'enfant.
Contrairement aux enfants majeurs, les enfants mineurs ne peuvent pas eux-mêmes décider de leur lieu de résidence.
CDAD de Meurthe-et-Moselle
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